Golfy une fois ne suffit

Les retrouvailles furent fortes. Nous étions remontés à bloc pour ce nouveau "week-end camping" sur l'îlot Golfy (celui où nous avions failli nous faire dévorer par des rémoras en bande organisée, souvenez-vous ou voyez plutôt ici).

   

Cette fois-ci, nous sommes partis depuis Nouméa en bateau, les 37 km de plat furent rapidement passés.

Et puis, surtout grâce à notre nouveau copain, le GPS, nous ne craignons plus les récifs impromptus (rien à voir avec les soutiens gorge).

La pêche au gros, le micro film qui fera certainement fonctionner vos zygomatiques.

Alors, ça mord ?
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Nous furent bien brocouilles mon pauvre ami !

 

On était à fond, ça se voit non ?

Terre en vue ! Salut Goldfield !!

Arrivés à Golfy, la vie se mit en marche tranquillou, au rythme des flots espacés.

 

Remake de Dirty Dancing, le porté, et "on ne laisse pas bébé dans un coin..."

En guest stars, Patrick Swayze and bb of course !

 

Puis le soir arriva, le pêcheur dégaina sa canne au coucher du soleil. Tout le monde sait bien qu'il faut éviter de se baigner au crépuscule, qui est le moment de chasse de prédilection pour les plus ou moins gros poissons.

Mais pendant qu'ils chassent, ils peuvent tout autant être chassés (c'est le concept du "tel est pris qui croyait prendre", ou du "qui va à la chasse perd sa peau" héhé !)

Raph resta donc sur le bateau, la bière dans une main, la canne dans l'autre. Il en revînt bien brocouille mon pauvre ami ! Mais un sourire "houblonné" illuminait son visage...

Heureusement, nous avions prévu des grillades just in case of !

Le lendemain, Quentin prit la direction du campement d'à-côté, où le sable était plus sain et les parents moins nazes (juste après nous avoir glissés gratuitement qu'il voulait une mobylette).

Après une admiration commune et sans faille, ponctuée de "Wouah !" et autres "Ohhh !", sur la prise de nos voisins (un requin gris de récif d'1m50 facile pêché sur la barrière ), Quentin fît une réapparition qui disait à peu près cela : "Moi j'ai pêché un requin, je l'ai tué, et puis le requin s'est cassé".

Il parlait en fait de la périlleuse découpe de la tête, mais je vous éviterai les détails.

Peu après, un des enfants du campement d'à-côté nous apporta un sac rempli de poissons : des bossus.

 

 

Une des nombreuses offrandes faites à Qt : un poisson dézieuté !

Pour revenir à quelque chose de moins glauque, je vous offre une vue sur la mer.

Suivie d'une aussi magnifique que microscopique étoile de mer.

En conclusion de ce week-end, nous avons pris conscience que notre meilleur appât restait sans conteste Quentin.

Tata et à bientôt pour de nouvelles aventures îloesques !

Comments

[ACécile]

Merci Julie de nous remonter le moral avec vos supers week end!! Ici c'est le froid, les grèves, la pénurie d'essence....le RÊVE!!!!
Bises

[papi mougeot !]

Ha ha ! J'adore la fin du film : "Non Quentin ! le moteur ! c'est pas possible ça !!!!"
Et le pêcheur, quel homme !
Bise.